Création d’une nouvelle Fédération vaudoise du commerce de détail

Les magasins de détail ont dorénavant leur Fédération. Pendant cette période, cette organisation entend défendre les intérêts des commerçants de détail.

Onze associations majeures du commerce de détail ont décidé de s’unir pour faire entendre la voix du secteur au plan cantonal. Elles se sont constituées en Fédération vaudoise du commerce de détail (FVCD).

Dans cette période de crise, la nouvelle Fédération entend défendre les intérêts du commerçant de détail, obtenir les moyens financiers pour le dédommager lorsque des fermetures sont exigées et rappeler son rôle social et touristique. Son objectif est d’être consultée et de devenir l’interlocuteur privilégié des autorités et des syndicats, indique-t-elle mardi dans un communiqué.

CCT et harmonisation des horaires

Plusieurs actions sont au calendrier 2021, telle une campagne promotionnelle pour les achats de proximité, des travaux en vue de la mise en place d’une convention collective de travail et de l’harmonisation des heures d’ouverture. La Fédération agira au côté du Trade Club Vaud lorsque les intérêts convergeront.

Les onze associations régionales constituant la nouvelle fédération regroupent les petits et moyens commerces de diverses régions (Echallens, La Sarraz, Lausanne, Le Mont-sur-Lausanne, Montreux, Morges, Nyon, Ouest Lausannois, Vallée de Joux, Vevey, Yverdon). Elles pourra être rejointe par d’autres dans le futur.

Se faire entendre des autorités

Alors que les enseignes se préparent à la période de Noël (dont les ventes peuvent atteindre jusqu’à 40% du chiffre d’affaire annuel), les rumeurs de fermeture des commerces vaudois circulent. Une telle fermeture, si elle devait avoir lieu, serait dramatique pour ceux qui ont déjà puisé dans leurs économies au printemps malgré les soutiens, souvent insuffisants, alors que les clients vont se tourner vers les commandes en ligne.

Parents pauvres de l’économie, nul n’a contacté les associations pour discuter d’une éventuelle fermeture de même que des indemnités à garantir. Alors que la majorité des enseignes ont déjà été exclues du programme de relance WelQome, il est temps de considérer la FVCD, surtout dans une perspective de fermeture ; l’indemnisation devra cette fois-ci être à la hauteur des pertes subies, souligne-t-elle.

Article publié le 3 novembre 2020 sur www.lacote.ch